Marseillaisen
Marseillaisen (fransk La Marseillaise) er nasjonalsongen til Frankrike. Han blei erklært som nasjonalsong den 14. juli 1795.
Songen blei dikta og komponert i Strasbourg natta mellom 24. og 25. april 1792 av den franske ingeniøren og offiseren Claude Joseph Rouget de Lisle som ein reaksjon på den austerrikske krigserklæringa mot Frankrike. Teksten er sterkt inspirert av fleire andre kjelder: Samtidige plakatar med slagord, salmar og tidlegare kampsongar.
Marseillaisen var opphavleg meint som ein kampsong for dei franske soldatane som marsjerte mot prøyssar-hæren som stod ved Rhinen. Songen blei raskt arrangert for militærorkester og spelt nokre dagar seinare ved eit festleg høve. Han fekk gjennombrotet sitt ved ein bankett i Marseille i juni same året, blei trykt og spreidde seg deretter over heile Frankrike. Han fekk namnet sitt då republikanske soldatar frå Marseille song han under innmarsjen i Paris den 30. juli 1792.
Tekst
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Allons enfants de la Patrie Aux armes, citoyens |
Første verset på norsk Kom, born av fedrelandet, Til våpen, borgarar! |
Que veut cette horde d'esclaves
De traîtres, de rois conjurés ?
Pour qui ces ignobles entraves
Ces fers dès longtemps préparés ?
Français, pour nous, ah! quel outrage
Quels transports il doit exciter ?
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage !
Quoi ces cohortes étrangères!
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fils guerriers!
Grand Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres des destinées.
Tremblez, tyrans et vous perfides
L'opprobre de tous les partis
Tremblez! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix!
Tout est soldat pour vous combattre
S'ils tombent, nos jeunes héros
La France en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre.
Français, en guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups!
Épargnez ces tristes victimes
À regret s'armant contre nous
Mais ces despotes sanguinaires
Mais ces complices de Bouillé
Tous ces tigres qui, sans pitié
Déchirent le sein de leur mère!
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre!
Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie
Combats avec tes défenseurs!
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire!